Avez-vous raconté comment s’est passée votre journée, ce qui vous est arrivé au travail ou quelle situation amusante vous a fait rire ? La machine à café est votre endroit préféré pour raconter votre week-end à vos collègues ? Alors laissez-moi vous dire que vous êtes un storyteller.

Raconter des histoires est un moyen de partager des informations. Il nous aide à nous engager avec les autres et nous permet d’apprendre de nouveaux sujets et de nouvelles informations. 65 % de nos conversations quotidiennes sont basées sur des histoires. Il y a bien longtemps, les premières histoires étaient racontées à l’aide de dessins rupestres et de hiéroglyphes. Plus tard, les troubadours se sont mis à raconter des histoires héroïques en chantant. Des histoires que nous lisons aujourd’hui dans des livres, ou que nous regardons dans des films et des séries. Et saviez-vous que cela peut aussi être utilisé dans les outils d’apprentissage ?

Transmettre des informations par un résumé sans relief de données et de faits, des listes de mots ou des protocoles n’est amusant pour personne. Essayez plutôt de raconter une histoire ou une étude de cas. Dans cette histoire, vous pouvez présenter un employé (fictif) qui rencontre des problèmes ou des dilemmes spécifiques sur son lieu de travail. Il fait certains choix (ou l’apprenant fait les choix pour lui) et fait face aux conséquences. Cela amène l’apprenant à réfléchir. Quelle est la situation ? Qu’attend-on de moi ? Que se passe-t-il si je choisis l’un ou l’autre ? Il n’y a pas de mal à faire des erreurs. Au contraire, l’apprenant en tire des leçons et peut finalement prendre la bonne décision lors d’un test ou sur son lieu de travail.

Le storytelling et les scénarios dans les outils d’apprentissage présentent d’innombrables avantages. L’empathie, l’implication, le sens, les conséquences visibles, la motivation et la structure en sont quelques exemples. Vous pouvez lire tout cela dans cet article. En outre, une bonne histoire déclenche la libération de cortisol par le cerveau, ce qui permet aux gens de se concentrer. La deuxième substance est l’ocytocine, qui favorise l’empathie. Elle aide nos apprenants à s’identifier aux personnages de l’histoire et au sujet.

L’utilisation du storytelling aide les apprenants à comprendre les informations et à appliquer activement les connaissances acquises à des situations de la vie réelle. Enfin, et ce n’est pas le moins important, on s’en souvient mieux et c’est beaucoup plus amusant !