Toute personne toujours impliquée dans l’apprentissage (que ce soit parce qu’elle est étudiant(e), parce qu’elle travaille dans l’enseignement ou parce que elle est impliquée dans l’apprentissage en entreprise) a entendu parler du blended learning. Pourquoi fait-il autant d’émules ? Est-ce que c’est compliqué ? Et comment l’appliquer de la meilleure façon possible ? C’est ce dont nous allons discuter.

Des points en pyramide

Le blended learning consiste à combiner différentes formes d’apprentissage, notamment en ligne et hors ligne, de manière fluide. Le succès du blended learning peut s’expliquer par l’utilisation de la « Pyramide d’apprentissage » (voir image). Cette pyramide décrit un certain nombre de méthodes d’apprentissage, comme lire, visionner des vidéos, écouter des conférences et assister à des ateliers. Selon le modèle, plus une personne a fait « d’effort » pour apprendre, plus elle se souvient. Écouter est une méthode plus passive que de participer à un atelier et faire une présentation sur un sujet est beaucoup plus intense que de se contenter de lire le livre. Plus la méthode est active, plus vous obtenez de « points » sur la pyramide.

Less is more (ou pas)

En fait, ça paraît assez facile : il suffit de remplacer toutes les formations en présentiel et les conférences par des ateliers et le tour est joué ! Malheureusement, ce n’est pas si simple. Des recherches prouvent qu’il est plus facile de se souvenir d’informations et de les reproduire lorsqu’on alterne les manières de transmettre les informations en question. Le cerveau crée alors plus de connexions et par conséquent, les informations sont mieux enregistrées. Dans l’idéal, vous n’organisez pas seulement un atelier mais vous proposez également de la lecture, une vidéo, puis un atelier et ensuite une discussion avec d’autres étudiants. C’est génial mais probablement irréalisable en termes de temps et de finances. Alors, comment rendre le blended learning un peu plus réalisable ?

Essayez d’apporter autant de variété que possible, dans les limites de ce qui est faisable. Voici quelques suggestions :

• Œuvres audiovisuelles. L’audio fait appel à une partie différente du cerveau que quelque chose de visuel. Par conséquent, regarder quelque chose en écoutant est plus efficace que de solliciter uniquement la partie visuelle de votre cerveau. Essayez de combiner les deux pour tirer plus de profit de vos exercices.
• Les éléments devraient se renforcer les uns les autres. Ajouter une image à un texte est le moyen le plus simple d’ajouter une certaine variété à votre contenu d’apprentissage. Cela peut paraître simple mais l’effet de l’apprentissage sera déjà plus efficace que si vous vous contentez de présenter un texte. Mais… Une image placée uniquement pour embellir peut constituer une distraction, alors assurez-vous que ce soit utile et pertinent. Est-ce que vous vous êtes déjà amélioré grâce à quelqu’un qui lit une présentation ennuyeuse directement sur les diapos ? Il y a de grandes chances pour que la réponse soit « non », alors variez !
• Mettez les gens au travail. Vous pouvez rendre ce processus aussi compliqué que vous le souhaitez. D’un atelier en ligne à une simulation réaliste complète. Cela peut être aussi simple que de demander un résumé après une formation en présentiel ou de mettre des carnets de notes et des stylos à disposition pendant la formation et de renoncer aux ordinateurs portables et aux téléphones. Si les gens écrivent au lieu de taper, ils doivent réduire les informations aux idées clés pendant la formation. Vous pouvez peut-être garder le rythme en tapant mais personne n’écrit aussi vite qu’une personne ne parle. En écrivant, une personne doit réellement écouter et extraire immédiatement les informations les plus pertinentes. 
• Posez des questions. Pensez également à l’apprentissage basé sur l’évaluation. Ne vous contentez pas de faire lire les étudiants de manière passive mais faites-les réfléchir sur le sujet grâce à des questions. La pression est alors accrue pour réfléchir consciencieusement, pour appliquer la matière immédiatement et pour tirer directement les leçons des bonnes et des mauvaises réponses. Si vous avez également plusieurs variantes de questions concernant les informations à apprendre (un élément de connaissance), cela augmente l’effet de l’apprentissage.
• Une discussion fait des merveilles. Vous pouvez faire en sorte que cela ne vous coûte que très peu d’efforts. Il suffit de rassembler plusieurs personnes (même sur Zoom) et de préparer quelques questions ou propositions, et le tour est joué ! Faites en sorte que les participants au cours parlent entre eux de ce qu’ils ont appris récemment ou peut-être même avant de débuter un cours.

Ceci ne sont que quelques exemples simples. Mais bien entendu, il existe une multitude d’autres manières de l’appliquer. Une seule chose est certaine : le blended learning fonctionne. La variation est la clé, tant que tout ce que vous incluez ajoute réellement de la valeur. Essayez notamment d’inclure des éléments en ligne et hors ligne, comme une combinaison d’apprentissage électronique et de discussion réelle. Alternez autant que possible différentes méthodes pour tirer un maximum de bénéfices.

Drillster et le blended learning

Comment Drillster s’intègre-t-il dans un blended learning ? Drillster peut être utilisé dans toutes les phases d’un cours ou d’études. Avant une réunion physique, pour atteindre un certain niveau de connaissances. Pendant un cours, pour faire travailler les étudiants activement avec le matériel et pour utiliser les résultats en classe (classe inversée/flipped classroom). Et après le cours, pour la rétention et l’ancrage des connaissances.